
Page 32 de son livre elle dit :"l'agression sexuelle est définie par un défaut ou un vice de consentement car la violence, la contrainte, la menace ou la surprise entravent la liberté et empêchent l'exercice de la volonté, du consentement."
Toutes les victimes ressentent ses émotions. Ces personnes doivent retrouver leur propre liberté, et reconnaitre en elles ce qu'elles désirent vraiment.
Dans une agression, la personne ne peut plus faire appel à son propre jugement, elle vit la situation sous la contrainte et, alors que tout son corps reçoit l'information qu'elle doit se sauver, elle ne le peut pas. Cela provoque beaucoup de confusions, et il faut de l'aide extérieure pour pouvoir faire la différence entre ce qu'elle ressent vraiment, et les moyens dont elle dispose pour pouvoir échapper à cette agression.
Beaucoup de victimes disent qu'elles devaient certainement être inconsciemment consentantes, puisqu'elles ne se sont pas échappées. Elles vont avoir sur elles ce regard désapprobateur, voire critique. Elles ont pourtant fait ce qu'elles ont pu, face aux évènements.
Et souvent, elles vont éprouver de la honte. Cette honte devrait être supportée par ceux qui ont fait le
mal, et non ceux qui en sont les victimes. Sinon, les victimes sont
doublement victimes : lors des faits, et lorsqu'elles pensent devoir en
avoir honte, comme si elles auraient pu, par une sorte de miracle,
pouvoir échapper à l'emprise de l'autre.
Elles oublient qu'elles n'ont pas accepter librement. Elles ont céder et se sont soumises.
On n'est
pas responsable des évènements extérieurs.
S'enfermer dans un statut de victime, c'est encore donner à l'autre une emprise sur sa vie.
C'est vous que vous devez protéger, et non les
autres.