vendredi 6 novembre 2009

Le symbolisme de Notre Dame

La religion catholique est issue de grandes civilisations. Tout d'abord, l'origine de Dieu comme unique Dieu est de Mésopotamie. Dans ce bassin du Tigre et de l'Euphrate, des hommes ont commencé à croire en un dieu unique, qui concentre tous les attributs des dieux des civilisations polythéistes, et non plus dans un Dieu qui n'a pas tout les attributs. Cependant, les hébreux ont vécu dans des pays aux civilisations polythéistes : les perses dans un premier temps et les égyptiens ensuite.
 

Dans la civilisation égyptienne, Une déesse est chargée de répandre la civilisation sur la terre, c'est Isis. Elle est mariée à son frère Osiris, et est mère de Horus. Son mari et frère , Osiris, a été tué par Seth, et ce dernier va un jour déchiqueter son cadavre. La quête d'Isis va être de reconstituer le corps de son défunt mari, pour lui rendre la vie et pouvoir ainsi avoir des enfants. Elle enfantera Horus, dans les papyrus, divinité solaire Égyptien.
Cela signifie plusieurs choses : le masculin a besoin du secours du féminin pour "passer" les épreuves : Osiris pour revivre, et Horus pour naitre et grandir à l'abri de la colère de Seth.
Ensuite, cela veut également dire qu'après la mort, il y a la vie : Osiris revit parce que Isis a "recollé" les morceaux.
Le fait qu'elle protège Horus dans l'élément liquide, principe féminin, indique que l'homme doit passer par le féminin.
Isis est aussi magicienne. Ne pas oublier que les égyptiens sont de très grands magiciens, les prêtres savent manier cette magie et créer des objets, comme Dieu peut le faire. Quand Moïse, sur ordre de Dieu, jette son bâton, celui-ci se transforme en serpent. Les prêtres égyptiens font de même. C'est un peut comme si les Dieux voulaient montrer qui est le plus fort. Dans la bible, c'est Moïse qui gagne, car il s'adresse à la bonne Divinité. En effet, quand le changement vient de Dieu, il est plus fort que les formules magiques.
Enfin, Isis est un modèle féminin, bonne épouse, bonne mère, veuve inconsolable.
Le culte d'Isis grandit dans tout le bassin méditerranéen pour devenir la mère universelle.
Dans les tombes égyptiennes, elle est représentée avec les bras ouverts, un manteau bleu étoilé. Elle est représentée sous les traits d'une femme portant sur la tête le hiéroglyphe du trône qui sert à écrire son nom. Par la suite, elle sera représentée avec une tête en forme de vache. (on rejoint là le mythe de Mitra, mais c'est une autre affaire)
Voilà la première origine de Notre Dame, vue par les catholiques (les protestants n'ont pas adhérer à cette proposition de Bernard de Clairvaux de célébrer Marie comme Notre Dame. Pour eux, Marie est la mère de Jésus, et non une figure à l'égal de Dieu, les orthodoxes n'ont pas non plus le même culte marial que nous).
 
 
La deuxième origine de Notre Dame trouve ses racines dans la mythologie grecque (ne pas oublier que les premières communautés chrétiennes étaient grecques).

 
Dans la mythologie grecque, au début, il n'y a rien, hormis un immense vide, le chaos( le chaos est représenté sous forme de serpent : le serpent cosmogonique), dans lequel s'installe Gaïa, la Terre. Pour les grecs, l'age d'or correspond au moment où régnait le principe féminin, c'était un matriarcat, alors que maintenant, nous vivons dans un patriarcat (merci Zeus).
L'enfant essentiel de Gaïa, c'est le ciel, Ouranos. Elle le fait aussi grand qu'elle, pour qu'il la couvre entièrement. Ensemble, ils font les titans, dont Chronos. Chronos vint au secours de sa mère, pour qu'Ouranos arrête de la féconder.
Chronos prit le pouvoir et fit des enfants à Rhéa, sa sœur. Il les mangea tous, car il existait une prédiction qui disait que le fils prendrait la place du père, Rhéa décida que cela devait s'arrêter. Pour sauver son enfant dernier né, Zeus ; Rhéa présenta à Chronos une pierre, qu'il avala. Zeus fut ainsi sauver et élever par la chèvre Amalthée. Quand il fut adulte, il délivra ses frères et sœurs du tartare, lieu où son père Chronos les avait mit. Ainsi purent vivre : Hadès (Dieu des enfers, l'autre monde, qu'on retrouve dans : "il descendit aux enfers, le troisième jour est ressuscité"), Poséidon (Dieu des océans : toute la colère de Poséidon ressort dans les tempêtes et les tsunamis), Héra (Déesse des épouses, femme de Zeus), Hestia (Déesse du foyer, de ce fait, on la voit très peu, elle est la déesse de l'intériorité), Déméter (déesse de la fertilité, des moissons, la Terre Mère).
On va s'intéresser à Déméter : son nom tout d'abord signifie : Terre Mère : Gé Méter. Elle se différencie de Gaïa car elle est la terre nourricière, alors que sa grand mère est la terre cosmique.
Dans son histoire, Déméter va perdre sa fille chérie Perséphone, enlevée par Hadès, et du fait de son chagrin, elle ne va plus rendre la terre fertile. Les hommes vont mourir de faim. Pour redonner la moisson aux hommes, Zeus va demander à Hadès de laisser son épouse sortir des enfers. Chaque année, Perséphone sort de terre et la vie reprend dans les champs. Chaque année, elle retourne aux enfers et la vie dans les champs s'arrête, car Déméter est éplorée. (le 15 août, n'est ce pas la fin des moissons ?)
Déméter est aussi la Déesse qui apprend aux hommes les mystères d'Eleusis : après la vie, il y a la vie.
 
D'un point de vue symbolique, cela veut dire
- que la terre est de nature féminine
- que la vie est également de nature féminine
- que la femme connait son pouvoir qui est de transmettre la vie ou d'arrêter la transmission
- que la connaissance des mystères d'eleusis passe par le féminin.
On voit que l'on est bien loin d'une simple mère.
 
Marie est la mère de Jésus.
Notre dame est une déesse, "à l'égal" de Dieu. C'est pour cela que c'est elle qui apparait à Lourdes, Fatima et ailleurs dans le monde. Elle est la terre cosmique et la Terre Mère.
C'est pour cela aussi que l'on dit qu'elle est l'immaculée conception, et pour cause, elle était là avant tout le monde..., elle est l'origine de la terre.
Dans le culte marial, on va jusqu'à trouver la mère de Marie, Anne. D'un point de vue symbolique, Anne est Gaïa et (Marie) Notre Dame est la Terre Mère.
C'est pourquoi, les représentations vont être totalement différentes.
On retrouve tous les attributs des Déesses Isis, Déméter  et Gaïa dans les représentations de Notre Dame : elle a les bras ouverts (Isis), un manteau bleu (Isis), la terre sous ses pieds (Déméter), un serpent dans ses pieds (Gaïa), la tête couronnée d'étoiles (Gaïa).

Dans les représentations de Marie, elle est la mère de Jésus. Elle le porte dans les bras. Si elle n'a pas les attributs (au moins un) que je viens de citer, ce n'est pas Notre Dame.
La vierge noire, c'est encore autre chose. Elle est assise, elle porte jésus qui regarde de face, dans la même direction que sa mère. A l'origine, les statuts de vierges noires étaient installées dans les cryptes des églises. Cela signifie, toujours d'un point de vue symbolique (on joue avec des energies), qu'il faut passer par une introspection de soi même pour aller voir le fils. On pourrait presque rattacher ça à la prédiction grecque : un jour, le fils prendra la place du père. La vierge noire oblige à aller voir notre part d'ombre, la part d'ombre comme celle de Gaïa et Réha qui ont laissé leur époux détruire leurs enfants

lundi 26 octobre 2009

C'EST DIFFICILE DE GOUVERNER

Quand j'étais jeune, je chantais volontier un titre d'Hugues Aufray :
"Dieu, que c'est dur d'être modeste,
quand on a toutes les qualités,
la tête, les jambes et le reste,
qu'on n'en peut plus de s'regarder"
Aujourd'hui, cette chanson est vraiment d'actualité. J'ai répondu à un sondage TNS Sofrès, dont on n'a pas voulu me dire qui était le commanditaire. Les questions portaient sur la ville et une série de vingt questions environ portait sur Madame la maire : Adeline Hazan : est-elle honnête, donne-t-elle une bonne image de la ville ?... C'est tout juste si on ne me demandait pas si je la trouve sexy.
J'ai toujours eu du mal avec le pouvoir, surtout quand il confond réélection et politique.
Madame Hazan, arrêtez de vous regarder dans un miroir. Les autres ne peuvent que vous renvoyer une image déformée de vous même. Soyez honnête avec vous même, sans vous préoccuper de ce que pense vos électeurs.

Quand vous prenez une décision, elle doit obligatoirement répondre au bien être de tous et pas à votre petit égo. Celui-ci s'en portera beaucoup mieux, et les finances de la ville aussi.
J'habite à Reims, dans la marne. Cette commune compte environ 200 000 habitants.

jeudi 8 octobre 2009

Je suis mal à l'aise

En effet, je suis mal à l'aise depuis quelques temps.

Déjà en février de cette année, à la suite d'un article paru dans "le point" numéro 1902, sur André Gide, j'avais voulu réagir et je n'ai rein fait. Dans cet article de Claude Arnaud on pouvait lire :" Sorti de son cocon, le victorien (André Gide) tourne au papillon hédoniste, butinant les garçons en fleur de 10 à 18 ans, sans jamais conclure là encore." La teneur de l'article faisait ressortir qu'André Gide avait ouvert la voie à la liberté de jouir :  "Il ondoie si vite que les tenants de l’ordre moral calent devant des aveux et des audaces qu’il assume royalement, mais qui lui vaudraient la prison aujourd’hui." Et l'article se conclue par : "Il faut lire Gide, car l’humaine condition s’est tout entière réalisée en lui."

Aujourd'hui, une autre affaire de mœurs apparait. Je spécifie que j'écris cette lettre avant que M. Mitterrand ne prenne la parole ce soir au journal de 20 heures. Je ne le regarderai pas et je ne l'écouterai pas. Je ne l'ai pas invité chez moi. Ce que je comprends de l'affaire, c'est qu'il a fait l'apologie de relations sexuelles avec des hommes jeunes, dans un pays étranger. Ils n'avaient pas entre 10 et 18 ans, la tranche d'age préférée d'André Gide, mais ils étaient étudiants dans des conditions misérables.
La question de l'age pour une relation sexuelle consentie est importante. Plus on est jeune, moins l'on a la possibilité de dire non. Les conditions de vie aussi ont leur importance.

Je ne suis pas ici pour les juger, je ne peux le faire, ils sont humains, tout comme moi. Je me pose juste la question de savoir comment ils font pour vivre leur liberté ? Quel goût elle a pour eux ? Comment peut-on se dire d'un pays civilisé quand on est prêt à asservir l'autre pour ses fantasmes (le seul fait de payer est-il suffisant pour se dédouaner ?)?
Je veux juste assurer de mes pensées les plus humaines toutes les personnes qui on fait subir ou qui ont subi de tels crimes. Je les soutiens dans leur démarche de pardon :
  • se pardonner à soi même pour les uns

  • pardonner à celui qui a fait ça pour les autres.

lundi 5 octobre 2009

Le triangle dramatique dans la grippe


Il y a déjà maintenant plusieurs mois que l'on nous bassine avec une pandémie de la grippe. Il faut dire que l'OMS sait depuis plusieurs années que le risque d'un tel évènement est réel. Des études statistiques ont été faites pour mesurer ce risque.

Ce n'est pas de cela que je veux parler. Mais du traitement que l'on fait d'une telle information. Pour cela, je vais juste vous éclairer sur ce qu'est le triangle dramatique. Il s'agit d'une observation de Eric Berne, père de l'Analyse Transactionnelle (A.T.). Comme son nom l'indique, il s'agit des trois "pointes" d'un triangle. La première pointe, est représentée par une "victime", la deuxième pointe par un "bourreau" ou "persécuteur" et la troisième pointe est représentée par un "sauveur". Il n'est pas nécessaire d'avoir trois acteurs pour pouvoir jouer ce triangle. En fait, tout un chacun est tour à tour bourreau, victime ou persécuteur, tout dépend des circonstances.

Dans le cas présent, la grippe A, on peut observer qui est la victime, le bourreau et le sauveur. Si l'on se place d'un point de vue médiatique, les journaux ont tout d'abord jouer le rôle du persécuteur, par l'abattage qu'ils en ont fait : "Attention, il faut vous protéger contre un nouveau virus, très contagieux, car inconnu de notre système immunitaire.".
Ensuite, beaucoup se sont sentis victime de ce virus, à la merci de cette contagion.
Le sauveur, dans le cas présent, était le laboratoire pharmaceutique, qui allait trouver un vaccin contre cette grippe.
Au fil des mois, les choses ont évolué. Certes, beaucoup de personnes se sentent toujours victimes. Mais elles ne voient plus les médias et les autorités publiques comme des sauveurs, mais comme des bourreaux. "On se sert de nous pour pouvoir faire des affaires. Les laboratoires ne cherchent qu'à faire de l'argent".
Elles sont toujours dans le triangle dramatique, elles ont changé de pointe. Ce n'est pas une véritable évolution, c'est juste un glissement.

Pour véritablement évoluer, il faut sortir de ce triangle. Comment ? là est toute la question. Tout en étant toujours dans le monde, il faut savoir dire non, sans pour autant "victimiser" l'autre ou le faire passer pour un bourreau. Bref, il faut poser un acte, une action (et non une réaction) qui définisse ce que l'on veut vraiment :
  • Se faire vacciner parce que l'on ne se sent pas avoir les moyens de lutter contre cette grippe;
  • Refuser la vaccination parce que l'on sait que ce n'est qu'une grippe parmi tant d'autres, et qu'on a les moyens, à l'intérieur de soi, d'y faire face.

samedi 26 septembre 2009

Bienvenue sur mon blog !

Bonjour,

Voici le blog que je vous propose de partager.
Je voudrais en faire un lieu d'échanges, riche, et dépasser le coté virtuel d'internet.
Les articles que je veux publier seront un peu le reflet de "ma petite philosophie personnelle".
La synchrothérapie, comme toutes les thérapies, s'appuie sur une certaine vision de la personne et de sa psyché.
Je voudrais partager avec vous certains faits d'actualité, de questionnements, avec l'éclairage des archétypes, des mythes, et diverses approches de la personne.
Le but est de découvrir l'Homme, ensemble, au travers des expériences de chacun.
Osez y faire vos commentaires et poser vos questions.

Elisabeth Dargent Jager