Il y a déjà maintenant plusieurs mois que l'on nous bassine avec une pandémie de la grippe. Il faut dire que l'OMS sait depuis plusieurs années que le risque d'un tel évènement est réel. Des études statistiques ont été faites pour mesurer ce risque.
Ce n'est pas de cela que je veux parler. Mais du traitement que l'on fait d'une telle information. Pour cela, je vais juste vous éclairer sur ce qu'est le triangle dramatique. Il s'agit d'une observation de Eric Berne, père de l'Analyse Transactionnelle (A.T.). Comme son nom l'indique, il s'agit des trois "pointes" d'un triangle. La première pointe, est représentée par une "victime", la deuxième pointe par un "bourreau" ou "persécuteur" et la troisième pointe est représentée par un "sauveur". Il n'est pas nécessaire d'avoir trois acteurs pour pouvoir jouer ce triangle. En fait, tout un chacun est tour à tour bourreau, victime ou persécuteur, tout dépend des circonstances.
Dans le cas présent, la grippe A, on peut observer qui est la victime, le bourreau et le sauveur. Si l'on se place d'un point de vue médiatique, les journaux ont tout d'abord jouer le rôle du persécuteur, par l'abattage qu'ils en ont fait : "Attention, il faut vous protéger contre un nouveau virus, très contagieux, car inconnu de notre système immunitaire.".
Ensuite, beaucoup se sont sentis victime de ce virus, à la merci de cette contagion.
Le sauveur, dans le cas présent, était le laboratoire pharmaceutique, qui allait trouver un vaccin contre cette grippe.
Au fil des mois, les choses ont évolué. Certes, beaucoup de personnes se sentent toujours victimes. Mais elles ne voient plus les médias et les autorités publiques comme des sauveurs, mais comme des bourreaux. "On se sert de nous pour pouvoir faire des affaires. Les laboratoires ne cherchent qu'à faire de l'argent".
Elles sont toujours dans le triangle dramatique, elles ont changé de pointe. Ce n'est pas une véritable évolution, c'est juste un glissement.
Pour véritablement évoluer, il faut sortir de ce triangle. Comment ? là est toute la question. Tout en étant toujours dans le monde, il faut savoir dire non, sans pour autant "victimiser" l'autre ou le faire passer pour un bourreau. Bref, il faut poser un acte, une action (et non une réaction) qui définisse ce que l'on veut vraiment :
- Se faire vacciner parce que l'on ne se sent pas avoir les moyens de lutter contre cette grippe;
- Refuser la vaccination parce que l'on sait que ce n'est qu'une grippe parmi tant d'autres, et qu'on a les moyens, à l'intérieur de soi, d'y faire face.
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